2018

Publication des bulletins de l’année 2018

Edito de l’abbé Le Forestier C’est la tradition, c’est la coutume, ce passage d’une année à l’autre engendre, sous de multiples formes, une multitude d’échanges de phrases, de lettres, de mails, de montages autour de l’expression « Bonne et heureuse année ».

Edito de l’abbé Le Forestier "Et moi, et moi, et moi ". Nous nous rappelons cette chanson satirique de J. Dutronc en 1966. Il y évoquait les millions d’êtres humains en attente de solidarité. Chacun des six couplets se terminait par la même phrase : "j’y pense et puis j’oublie, c’est la vie, c’est la vie".

Le titre a de quoi m’interroger : je suis déjà tellement sollicité de toutes parts. Pour quelle cause, pour qui vais-je devoir à nouveau mettre la main au portefeuille ? Ca changerait tout si c’était moi qui, pour une fois, allais être le bénéficiaire de cette semaine du don ? Et c’est justement ça. Cette semaine du don elle est bien pour moi, elle s’appelle aussi la Semaine Sainte.

Si la presse écrite avait existé à l’époque du Christ, on aurait pu lire en gros titre en 1re page du quotidien de Jérusalem au lendemain du shabbat de Pâques :

« REBONDISSEMENT DANS L’AFFAIRE DE JESUS LE CRUCIFIE »

Le tombeau est vide, des femmes disent l’avoir vu vivant et lui avoir parlé. Si l’on avait fait un sondage auprès d’un échantillon de la population de Jérusalem pour savoir ce que les gens en pensaient, quelle majorité de gens aurait dit « j’y crois » ?

Abbé Eric Le Forestier

Ce mois de Mai, Marie et l’Eglise se trouvent réunies. Tout au long de ce mois, nous allons prier d’une manière plus ecclésiale la Vierge Marie, mais nous allons aussi fêter la naissance de l’Eglise en la fête de la Pentecôte, le dimanche 20 Mai et le lundi 21 Mai, à la demande du Pape François, ce sera la première fête de « Marie Mère de l’Eglise ». Jésus n’est plus là. A l’Ascension il est remonté vers son Père mais, comme promis, il ne nous laisse pas orphelins ; il nous envoie son Esprit, un esprit de communion qui va unir les chrétiens au sein de la famille des enfants de Dieu. Cette famille va s’appeler « l’Eglise ». (ne pas confondre avec « l’église - bâtiment »).

Abbé LE FORESTIER

Sur les cartes nautiques, le logo représentant une ancre de marine désigne un endroit où un bateau peut mouiller. Symboliquement, même si c’est sur une carte touristique, nous aurions pu poser ce logo « zone de mouillage » pour le Père Homanès Laboche sur les paroisses de Plélan Le Petit et Brusvily, et pour moi sur les paroisses d’Etables et de Notre Dame de la Mer.

Ce seront, au 1er Septembre, nos prochains lieux de mouillage.

Abbé Eric Le Forestier

« Respirez - soufflez » nous dit le docteur dans une consultation ; « Inspirez - expirez » nous disait notre professeur de sport. Pour notre corps, ce double mouvement est vital, indispensable. Par un merveilleux mécanisme dont Dieu seul pouvait être le concepteur, nous respirons de l’air pur (O2) et nous rejetons de l’air pollué (CO2) et entre les deux il y a un échange entre les poumons, le cœur, le sang, le mental. L’air pur redonne de l’énergie !

Et si ce double mouvement « inspirez - expirez » nous introduisait à une petite réflexion sur le temps des vacances ?

Abbé Le Forestier

Changer de curé, c’est toujours une aventure autant pour les paroissiens, que pour le prêtre qui part et celui qui arrive. « Qui est-ce qui vous remplace ? Est-ce que vous le connaissez ? Est-ce qu’il est gentil ? Ouvert ? Est-ce qu’il continuera à faire comme vous ? »

Vous êtes nombreux à vous interroger. Prenons un peu de recul, de hauteur pour comprendre que ces questions sont peut-être mal posées.

Abbé Eric Le Forestier

« Qui veut aller vite, avance seul. Qui veut aller loin, avance ensemble ! » C’est ainsi que le Pape François nous rappelait la nécessité d’aller de l’avant en communauté, en famille du Christ. La réorganisation des territoires pastoraux du diocèse a pour objectif d’adapter nos forces vives (...)

L’année pastorale se met en piste. Comme pour chacun, et chacune de nos familles, c’est l’heure du recommencement, après la halte estivale. Cette nouvelle année pastorale qui s’ouvre, comme on ouvre une porte, nous rappelle que notre société à besoin de « phares » qui indiquent un chemin d’espérance, une voie navigable permettant de traverser les tempêtes de la vie et de ne pas sombrer avec les prophètes de malheur.

Père Jean Chilair Boncœur

Revenir en haut